Homélie du jour: 02 novembre 2020

RÉFLEXION SUR LES TEXTES BIBLIQUES DU JOUR, LA COMMEMORATION DE TOUS LES FIDÈLES DEFUNTS, PREMIÈRE LECTURE: Isaïe 25, 6-9 PSAUME: Psaume 30 DEUXIÈME LECTURE: 1 Corinthiens 15, 51-57 EVANGILE: Jean 6, 51-58

II. “LA VIE APRÈS LA MORT”: Après la solennité de Tous les Saints, l’Eglise célèbre aujourd’hui la fête de tous les fidèles défunts. Ce n’est pas le jour des morts, mais la fête des vivants: ceux qui sont passés sur l’autre rive. Le seul fait de cette journée est attestation d’une certitude absolue: ceux qui ont quitté cette vie, sont sont entrés dans la Vie. En d’autres termes, c’est notre naissance au ciel. Ainsi, si notre coeur n’est pas assez pur pour voir le visage même de Dieu, sans être aveuglé par sa beauté, il nous faudra un temps d’adaptation aux moeurs de Dieu, d’acclimatation à sa gloire. Dans le livre du Prophète Isaïe, le Seigneur Dieu promet de faire disparaître la mort à jamais et d’organiser un festin de viandes grasses et de bons vins. C’est le temps d’essuyer les larmes de ses enfants. C’est un moment de purification, de guérison, de délivrance qui se fait par le feu de l’amour de Dieu, qui est le feu même du Saint-Esprit. En ce jour, l’Eglise prie pour les fidèles défunts car nous croyons à la puissance de la prière qui saisit l’amour de Dieu pour nos frères et soeurs qui ont vécu sur cette terre. La vie ici bas n’est pas toujours rose, elle a besoin dêtre purifiée par le feu de l’amour véritable de Dieu. En ce moment, ils forment l’Eglise en son état d’espérance. Dans l’évangile de saint Jean, Jésus explique la possibilité de vivre éternellement avec Lui. Cette vie se fonde uniquement sur la foi en Lui. C’est une vie qui vient de l’union profonde avec Lui, symbolisée par “manger son corps et boire son sang”. C’est le mystère de l’Eucharistie. Toute Eucharistie est offerte ipso facto aussi bien pour les morts que pour les vivants. Notre foi en Dieu, notre témoignage du Christ ne passera pas inaperçu : c’est l’étincelle qui brillera après notre passage sur terre, pour nous conduire au feu purifiant de l’amour de Dieu. Cette fête est une assurance qu’une brèche a été frayée dans le mur de la mort, au petit matin de Pâques; rien plus jamais ne la refermera. C’est ce que nous rassure Saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens 15, 51-57: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés. C’est pourquoi elle est totale, notre certitude: ce soir même, une foule de fidèles défunts feront leur entrée dans la cité royale. PRIÈRE: Seigneur Jésus-Christ, Tu as vaincu la mort et Tu donnes la vie éternelle à tous ceux qui croient en Toi. Jette un regard miséricordieux sur nos frères et soeurs qui se sont endormis dans l’espérance de la résurrection. Guéris notre monde en désarroi. Amen! Michel Manga, SVD

II. Devoir de mémoire: “Souvenez vous que J’étais aussi comme vous. “cette phrase est révélatrice de notre finalité. Toute vie doit finir, dit le psalmiste. Le nombre de nos années est court. À travers la liturgie d’aujourd’hui, nous devons penser à notre propre mort aussi. Nous finirons un jour par quitter cette terre. Le Psalmiste dit”Dans la valée de l’ombre je ne crains pas la mort, ta force et ta présence seront mon réconfort. Le plus beau cadeau à Offrir à ceux qui sont déjà partis c’est juste nos prières (Messe). “Celui qui mange ma chair ne mourra pas, car je suis la résurrection et la vie”. Que les âmes de fidèles trépassés reposent en paix. Jean Yangia, SVD.

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